Géophysique
Comirem Scop dispose d’une solide expérience en géophysique. A l’origine, nos études se focalisaient sur l’utilisation de différentes méthodes électriques pour la recherche de matières premières utilisées par les industriels (argiles, sable). Au fil des ans, notre gamme d’outils géophysiques s’est élargie avec le développement de la société. Plusieurs nouveaux domaines d’application se sont ouverts à nous :
la compréhension géologique, la recherche d’eau, d’infrastructures, de vides, le diagnostic d’ouvrages, la recherche de réseaux enterrés (électriques ou canalisations).
MÉTHODES
Électriques
Cœur d’activité historique, cette méthode sert à déterminer la distribution spatiale de la résistivité. Il s’agit d’un paramètre physique qui caractérise la capacité d’un milieu à s’opposer au passage d’un courant électrique. On mesure la différence de potentiel entre l’injection d’un courant à la surface du sol et sa propagation dans le sous-sol. Des sols riches en eau, argiles ou métaux, vont faiblement s’opposer au passage du courant alors que des roches massives (calcaires, granite), vont être plus résistives au courant. Nous l’utilisons pour la prospection de matières premières, la recherche d’aquifère, l’étude géologique et structurale (failles, karsts, zones d’altérations) ou encore les diagnostics d’ouvrage (digues).
Magnétisme ou Électromagnétisme
La méthode magnétique consiste à mesurer l’intensité du champ magnétique terrestre.
Elle met en évidence le champ magnétique des roches, elle est utilisée en géologie pour cartographier le socle et accidents structuraux. Elle est très sensible à la présence d’objets métalliques enterrés qui peuvent être détectés lors de fouilles archéologiques.
Pour l’électromagnétisme, il s’agit de mesurer des variations de conductivité du sous-sol.
Un signal est émis et va induire des champs électriques et magnétiques secondaires qui vont varier selon la nature du sous-sol. Ces méthodes sont utilisées dans la prospection de matières premières (eau ou métaux), et dans le diagnostic d’ouvrages.
Géo-Radar
La méthode du géo-radar est basée sur l’analyse de la vitesse de propagation d’onde électromagnétique émis par une antenne blindée. Facile et rapide à déployer, elle permet de réaliser une détection des vides ou cavités qu’elles soient naturelles ou non (cave, karst). Elle permet d’analyser avec une très grande précision des zones de désordres (remblais, murs) et de rechercher des objets métalliques (canalisations, câbles électriques ou objets enterrés), mais uniquement à faible profondeur (3m maximum). Elle est aveugle en terrain argileux et perd très vite en résolution avec la profondeur. C’est la méthode par excellence pour la détection de réseaux ou de fondations. Elle est aussi employée lors des études archéologiques.
Gravimétrie
La gravimétrie consiste à mesurer les variations dans l’espace et dans le temps du champ de pesanteur. On étudie la variation de densité du sous-sol qui fluctue selon la nature des substrats rocheux. Elle est employée pour réaliser indirectement la cartographie géologique du sous-sol et estimer la profondeur du socle granitique. Il est possible de mettre en évidence la présence de vides (karst, dolines) ou à l’inverse, d’identifier des formations géologiques ou des corps minéralisés lourds (prospection de matières premières, métaux). Cette méthode présente des inconvénients, elle est très sensible et nécessite une grande précision dans l’acquisition des mesures et doit intégrer de nombreuses corrections.
Sismique réfraction
Basée sur l’étude de la vitesse de propagation des ondes sismique de compression dans le sol, cette méthode permet d’identifier la structuration géologique du sous-sol (empilement des formations). La vitesse est liée à la dureté (résistance mécanique du milieu traversé), au degré de consolidation (terrains compacté ou non) et de saturation du milieu (présence d’eau) qui absorbe le signal. Elle permet d’identifier les failles ou les contacts lithologiques (vitesse de propagation différentes). Cette méthode est en revanche peu efficace pour l’identification des structures verticales de manière directe. Elle est utilisée dans la recherche de réservoirs d’hydrocarbures, mais peut servir à définir et délimiter des cavités (dolines, karst).